À l’issue de l’enseignement obligatoire, une grande partie des élèves ne sait toujours pas véritablement ce qu’est l’urgence climatique, n’en a pas une vision holistique ou n’a pas développé l’empathie qui l’accompagne. En d’autres termes, ils ne disposent pas d’une éducation complète leur permettant d’interpréter la réalité de manière critique et d’être mieux préparés à affronter les problèmes actuels et à venir.
Face à ce constat, de plus en plus d’enseignants et de centres éducatifs, en particulier Natives, tentent de travailler selon une approche éco-sociale ou de citoyenneté globale. En d’autres termes, une approche qui fournit aux étudiants les outils nécessaires pour devenir, s’ils le souhaitent, des agents du changement vers des sociétés plus justes, plus démocratiques et plus durables.
L’un des principaux problèmes rencontrés par les enseignants pour mener à bien cette éducation éco-sociale est qu’il existe peu de ressources pédagogiques qui facilitent cette démarche. C’est pourquoi FUHEM élabore des ressources pédagogiques destinées à l’enseignement obligatoire, avec une triple perspective : offrir d contenu pédagogique (pour répondre aux objectifs d’apprentissage de chaque matière), interdisciplinaire (interconnecter toutes les matières) et éco-social (travailler en mettant l’accent sur la justice, la démocratie et la durabilité).
Actuellement, six titres ont été publiés : Méditerranée, Gaia, La ville, L’amour, La modernité et le monde contemporain. Deux titres sont par ailleurs en préparation et à paraître en août 2022 : Regards et énergie. Chaque ouvrage couvre entre 3 et 8 semaines de cours.
Par exemple, La Méditerranée étudie la Grèce classique au travers des traversées de la Méditerranée qui ont été faites, et les compare à la façon dont les migrants la traversent aujourd’hui. Gaia utilise l’hypothèse de Gaia comme cadre pour étudier l’hydrosphère, l’atmosphère et la géosphère, ainsi que les visions de différentes cultures durables. L’ouvrage La ville analyse l’organisation sociale d’une ville sur la base de son éco-dépendance et anticipe son futur, à la fois utopique et dystopique. Le monde contemporain analyse l’époque dans laquelle nous vivons au travers de jeux avec en fil rouge, les inégalités. L’amour pose aux élèves le défi de faire de leur école un espace de bienveillance et d’amour où ne prolifère pas la haine.
Ces contenus pédagogiques vont au-delà des manuels scolaires traditionnels pour de multiples raisons :
…Bien qu’ils fournissent une base des différentes connaissances à acquérir, ils ne constituent pas une liste précise de « ce qui doit être appris », car les élèves contribuent à développer eux-mêmes une partie importante du contenu. Un apprentissage actif et coopératif est proposé, dont la méthodologie est en phase avec l’approche éco-sociale. Cette méthodologie porte non pas sur la mémorisation de connaissances, mais sur les activités réalisées.
… Étant donné le nombre et la diversité des activités référencées, ces contenus peuvent être utilisés comme une banque de ressources. Bien qu’il existe une séquence d’apprentissage proposée, sa structure est flexible et modulable. Ls activités de classe virtuelle sont également adaptables.
… Ces contenus pédagogiques sont conçus pour faire intervenir différentes matières dans un même projet. Cet enseignement transversal requérant généralement beaucoup de temps de préparation pour le personnel enseignant, il est ici déjà grandement préparé, ce qui facilite le travail interdisciplinaire. De plus, chaque unité a été conçue de façon à garder tout son sens, même si un enseignement décide de ne retenir qu’une partie des activités.
… Ils tiennent compte de la diversité de profils d’élèves présents dans la classe, facilitant ainsi un apprentissage maximal pour chacun des élèves individuellement.
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